Cette avocate et spécialiste de l’engagement communautaire est depuis longtemps une fervente porte-parole des survivants de violence sexuelle et sexiste. Anju découvre cette passion alors qu’elle est toute jeune, faisant du bénévolat pour des lignes d’écoute et dans des centres pour victimes d’agressions sexuelles. Dans ses habits d’avocate, Anju se dévoue aux victimes de violence sexuelle dans le cadre de litiges civils.
La communauté est au cœur du travail d’Anju, qui collabore souvent avec la police, le système de justice et des organismes communautaires pour aider les victimes. Elle se passionne également pour le plaidoyer et l’éducation juridique auprès du public : il n’est pas rare de la voir donner des conférences à la faculté de droit de l’Université Western et à des événements d’éducation juridique récurrents.
En prêtant son expertise au projet de Partenariat d’assistance technique (PAT), Anju travaille avec le ministère de la Justice de la Gambie afin d’épauler la toute nouvelle unité de violence sexuelle et sexiste. Celle-ci documente les infractions sexuelles (agression, viol et autres formes d’exploitation et d’abus sexuels), particulièrement celles commises à l’endroit de femmes et d’enfants, puis intente des poursuites. Avec l’aide de procureurs, de policiers et de juges, Anju s’emploiera à améliorer le traitement des crimes de violence sexuelle au sein du système de justice pénale. Ce faisant, elle entend mettre de l’avant les expériences et les besoins des survivants et créer un système qui leur est plus accueillant et accessible.
Anju est une véritable citoyenne mondiale, ayant vécu sur plusieurs continents et maîtrisant l’anglais, le français et le japonais. Elle s’arme d’ailleurs de ses expériences vécues pour représenter les groupes diversifiés et marginalisés.
Anju, qui réside en Ontario, est titulaire d’un baccalauréat en droit (LL. B.) de l’Université Western et d’un baccalauréat ès arts en science politique et en psychologie de l’Université McGill.